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« Préparer les populations aux risques de catastrophes permet de sauver des vies »

Prévention et santé
Népal

Dans le monde, les catastrophes naturelles sont de plus en plus nombreuses, comme en atteste le violent séisme qui a frappé l’Equateur ce samedi 16 avril. Par ailleurs, alors qu’un an après le tremblement de terre, le Népal poursuit sa reconstruction, ce pays devra probablement faire face à de nouvelles catastrophes dans les prochaines décennies. L’expérience de ce séisme a montré que les actions de préparation aux risques permettent de sauver des vies. Pour Handicap International, qui mène 16 projets de réduction de risques de catastrophes dans le monde, il est essentiel d’informer directement les populations locales.

La chaîne de l'Himalaya. | E .Tricaud / Handicap International

Préparer les communautés
Si les dérèglements climatiques et l’augmentation de la population mondiale tendent à accélérer la fréquence des catastrophes et leur coût humain, ce n’est pas une fatalité. « Il est possible de limiter les conséquences d’une catastrophe naturelle. Pour cela il faut renforcer les moyens modernes de prévision de ces catastrophes et de diffusion des alertes auprès des populations. Il faut aussi travailler directement auprès des populations exposées afin qu’elles soient capables de réagir en cas de risque imminent, explique Véronique Walbaum, spécialiste de la gestion des risques de catastrophes pour Handicap International. « Préparer les populations aux risques de catastrophes permet réellement de sauver des vies»

Tenir compte des plus vulnérables
Handicap International vise à impliquer les populations les plus vulnérables face aux catastrophes, depuis la phase d’identification des risques qui les menacent, jusqu’à la mise en place de mécanismes d’alerte et de plans d’évacuation. « Les choses évoluent positivement. Un nombre croissant d’acteurs impliqués dans la réduction des risques ont maintenant compris combien il était important d’inclure les groupes vulnérables - et notamment les personnes handicapées, dans leurs politiques et pratiques. En mars 2015, cela a même été entériné au travers d’un cadre d’action adopté par les Nations Unies ».

Prévenir pour mieux guérir
Depuis le Tsunami de décembre 2004, qui a fait plus de 250 000 morts, la communauté internationale a réalisé l’importance et la plus-value d’investir dans la préparation aux risques de catastrophes naturelles. « Le coût humain et économique de ces catastrophes est énorme, tout le monde a intérêt à participer à une meilleure préparation. Les communautés exposées bien sûr, mais aussi les états et même les acteurs du secteur privé. D’un point de vue économique, par exemple, le coût de la préparation est bien inférieur au coût des secours et de la reconstruction ».

Briser le cercle vicieux
« La préparation aux risques doit être présente dans tous les secteurs : formation de professeurs, projets d’urbanisation, initiatives de développement économique. Au Népal, par exemple, Handicap International informe les habitants du centre et de l’ouest du pays aux risques liés aux catastrophes (glissements de terrain et inondations). L’association forme également les acteurs de la santé à la prise en charge de nombreux patients suite à un séisme. Ce qui compte, c’est surtout de réduire la vulnérabilité des personnes les plus fragiles, en leur donnant notamment accès à une activité génératrice de revenus. Souvent, les personnes les plus démunies sont les premières affectées. Et elles sont encore moins capables de s’en sortir. Il faut briser ce cercle vicieux ».

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