Typhon Mangkhut : des conséquences à long terme à prévoir
Le typhon qui menace les Philippines fait craindre des dégâts considérables. Les victimes du précédent typhon se souviennent de moments tragiques.
Domingo, ancien chauffeur de taxi témoigne | © Maud Bellon / Handicap International
À l’approche du super typhon Mangkhut, qui va frapper le Nord des Philippines dans la nuit du vendredi au samedi, les équipes de HI se préparent à mener une éventuelle intervention d’urgence.
HI intervient régulièrement auprès des populations affectées par les catastrophes naturelles aux Philippines.
L’association avait notamment mené une intervention majeure suite au passage du typhon Haiyan en novembre 2013, qui a affecté plus de 14 millions de personnes et fait perdre la vie à plus de 6 000 personnes.
Oscar, Mark-Kevin et Domingo, victimes du séisme, se rappellent :
Mark-Kevin, ainé d’une famille de huit enfants à Giporlos, côte sud Samar oriental, est atteint d’infirmité motrice cérébrale. Il se rappelle:
À Giporlos, il pleuvait déjà énormément et tout le monde courait.
Les voisins m'ont porté dans leurs bras et une autre personne a porté mon fauteuil roulant.
Le vent soufflait si fort, je ne me sentais pas en sécurité. Quand l'eau a commencé à monter, tout le monde est monté au troisième étage et il a fallu me porter.
Nous ne savions pas si le bâtiment allait tenir. J'ai eu très peur.
« Ça a été une vraie catastrophe. Ma maison a été complètement détruite par les cocotiers. J’ai perdu toutes mes bêtes, mon unique source de revenus. J’avais perdu une jambe il y a quelques années suite à la maladie de Buerger.
Après le typhon, remonter la pente fut très dur. HI m’a donné de nouvelles béquilles et j’ai suivi des séances de réadaptation.
J’ai aussi reçu des cochons afin de lancer mon propre élevage et de recevoir de nouveaux revenus. »
Oscar, père de famille (Barangay de San Diego)
« Suite au typhon Haiyan, notre maison a été complètement détruite. En nettoyant les débris, je me suis blessé à la jambe. Je n’ai pas été soigné directement et j’ai fini par ne plus pouvoir marcher.
On m’a vacciné du tétanos, mais cela n’a pas suffi. Et j’ai été amputé au niveau du genou. Un vrai drame.
Heureusement j’ai rencontré les équipes de HI, reçu des béquilles et j’ai suivi des séances de réadaptation »
Domingo, ancien chauffeur de taxi (Tacloban)
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