Ils s’appellent Warda, Firas, Sarah, Mohamad, Malak, Shahed, Qusay, Salam, Huda, Shua’a. Ils ont connu l’horreur de la guerre. Alors qu’ils étaient chez eux, dans la rue ou chez des amis, ils ont été victimes d’armes explosives. Grièvement blessés, certains ont perdu un ou plusieurs proches. D'autres ont dû fuir leur pays d’origine, laissant derrière eux leur maison, leur travail, leur famille et leurs amis.
Anonymes, ces victimes ont choisi de témoigner et de devenir ainsi porte-parole de toutes les autres. En noir et blanc, comme pour effacer la spécificité de leur situation, et ainsi mieux rendre compte de l'universalité de leur sort, les victimes regardent fixement l'objectif. Les photos ont été prises par Handicap International parmi les bénéficiaires de l’association au Laos, en Irak, au Soudan du Sud et en Colombie entre juin et août 2018.
Paradoxalement, le spectateur ne trouvera pas de violence objective dans les images. Les portraits présentent des visages apaisés, souriants parfois, toujours dignes. Les portraits ne sont pas légendés, seules les expressions des visages racontent leurs histoires au visiteur qui pourra décider, s'il le souhaite, de se plonger dans le destin de chaque personne, ou de les aborder au contraire comme un tout, une histoire, celle d'une Humanité reconstruite après l'horreur de la guerre.
Pour en savoir plus sur les bombardements de civils, consultez notre page "Bombarder des civils, ce n'est pas la guerre, c'est un crime".
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