L'Amérique latine dit STOP aux bombardements des civils
Organisée par Handicap International, la conférence régionale contre les bombardements de civils s'est achevée le 6 décembre au Chili. 23 États ont adopté le Communiqué de Santiago, exprimant leur inquiétude sur les effets dévastateurs pour les civils de l’utilisation d’armes explosives en zones peuplées.
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Le Communiqué de Santiago
23 États ont adopté le 6 décembre 2018 le Communiqué de Santiago, exprimant leur « inquiétude sur le fait que les armes explosives utilisées en zones peuplées causent des morts, des blessés et des traumatismes parmi les civils, endommagent et détruisent des infrastructures et des services essentiels, provoquent des déplacements forcés, laissent des restes explosifs de guerre qui constituent une menace à long terme, perturbent la vie sociale et les activités économiques, et compromettent la sécurité des individus ».
Le communiqué affirme également la nécessité « d’atténuer les dommages humanitaires résultant des effets des armes explosives en zones peuplées ».
La conférence
Le communiqué a été publié à l'issue de deux jours de conférence visant à sensibiliser les États d'Amérique latine aux bombardements des civils. Elle était organisée par Handicap International.
Cette rencontre a permis d’approfondir leurs connaissances sur l'utilisation des armes explosives en zones peuplées, de les sensibiliser aux impacts humanitaires sur les civils, de les informer sur les différents types d'armes et de défendre l’idée que la réponse politique à apporter repose sur des normes plus strictes pour protéger les civils.
Les participants
38 délégués ont participé à la conférence, représentant 26 États : Antigua-et-Barbuda, Argentine, Barbade, Belize, Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Équateur, Guatemala, Guyana, Haïti, Honduras, Jamaïque, Mexique, Panama, Paraguay, Pérou, République dominicaine, Saint-Kitts-et-Nevis, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Salvador, Uruguay. Avec également la représentation de l'Irlande, du Mozambique et de la Norvège, déjà engagés dans la lutte contre les bombardements des civils.
Trois représentants des Nations Unies et du Comité international de la Croix-Rouge, des survivants de mines en Colombie, au Salvador et au Chili, ainsi que des militants de la société civile ont également participé à cette conférence qui a réuni 75 personnes au total.
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