Goto main content
 
 

COVID-19 : HI poursuit son soutien aux enfants handicapés dans le camp de réfugiés de Dadaab

Prévention et santé Réadaptation Santé
Kenya

Dans le camp de réfugiés de Dadaab, les familles d’enfants handicapés sont particulièrement vulnérables durant la crise liée au COVID-19.  Le manque d'argent ne leur permet plus d'acheter de la nourriture pour survivre.

 

Hamze est soigné par sa mère et sa kinésithérapeute au centre HI

Hamze est soigné par sa mère et sa kinésithérapeute au centre HI | © HI

Hamze est un petit garçon réfugié âgé de quatre ans présentant une infirmité motrice cérébrale. Il vit à Dadaab et est suivi en réadaptation par les kinésithérapeutes de HI depuis sa naissance.

Sa mère, Maryann, est également née dans ce camp en 1999, ses parents ayant alors fui la Somalie à cause de la guerre. Elle élève seul son enfant car son mari l’a quitté à la naissance d’Hamze.

Chaque semaine, Hamze et Maryann se rendent au centre d’appareillage géré par HI dans le camp où le petit garçon bénéficie de services de réadaptation.

Sa mère, quant à elle, apprend à prodiguer les gestes de soins indispensables au mieux-être et à la santé de son enfant.

HI a fourni à Hamze une attelle qui permet de prévenir la formation de contractures à l'articulation du genou. HI lui a également donné un fauteuil roulant spécialement adapté, avec lequel il peut se déplacer tout en gardant une bonne position.


Depuis le mois de mars et l’évolution de la pandémie de COVID-19, l’équipe HI a également sensibilisé Maryann aux gestes barrières contre le virus.

La jeune femme comprend bien à présent la nécessité de prendre des précautions telles que de se laver régulier les mains et de porter un masque facial dans les lieux publics.


« HI m’informe sur les gestes à appliquer pour éviter la propagation de la COVID-19 dans le camp. C'est une maladie mortelle qui peut toucher n'importe qui »,

explique-t-elle.


La jeune maman et ses parents sont très pauvres et dépendent de l’aide humanitaire fournie par HI et d'autres ONG pour survivre. Avant l'apparition de l'épidémie, elle faisait des ménages chez ses voisins.


 « Malheureusement, je ne peux plus travailler car mes voisins craignent, eux aussi, de tomber malades. Je ne gagne plus d’argent pour nourrir mon fils et mes parents »,

déclare-t-elle.


Cette perte financière est une angoisse supplémentaire. Son fils a des besoins spécifiques à cause de sa maladie et elle n’a plus les moyens de lui acheter du lait. Les denrées alimentaires sont devenues très chères dans le camp.


La mère de famille remercie HI pour le soutien que l’organisation apporte quotidiennement aux personnes handicapées du camp pour les aider à subvenir à leurs besoins dans ces moments difficiles.

 

Nos actions
pays
par pays

Contactez-nous

Vous désirez un complément d'informations ?
Nous sommes là pour vous renseigner

Nicolas Klein

Nicolas Klein
Responsable Communication institutionnelle
(+352) 42 80 60 28
[email protected]

Aidez-les
concrètement

Pour aller plus loin

Awa lutte contre les mutilations génitales faites aux jeunes filles à Kolda
© A. Faye / HI
Prévention et santé Santé

Awa lutte contre les mutilations génitales faites aux jeunes filles à Kolda

Awa Diassy s’engage pour sensibiliser les jeunes femmes et jeunes hommes sur la santé sexuelle. Son objectif ? Que tous et toutes aient accès aux bonnes informations et aux services de santé.

«Être kiné, c’est exercer un métier qui vous pousse chaque jour à faire de votre mieux»
© Crolle Agency / HI
Réadaptation

«Être kiné, c’est exercer un métier qui vous pousse chaque jour à faire de votre mieux»

Paul Lokiru est kinésithérapeute : chaque jour, il aide des patients à retrouver mobilité et confiance en eux. Dans les camps de réfugiés où il travaille, les besoins sont immenses.

Six mois après le séisme en Syrie, Handicap International est toujours au chevet d’une population exsangue
© K. W Dalati / HI
Réadaptation Urgence

Six mois après le séisme en Syrie, Handicap International est toujours au chevet d’une population exsangue

Six mois après le tremblement de terre meurtrier du 6 février dernier, Handicap International (HI), l’une des rares ONG internationales présentes en Syrie, poursuit ses actions dans le nord-ouest du pays pour venir en aide à une population qui se trouve dans une situation humanitaire désastreuse.