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Inclusion économique chez HI : 75 projets pour plus de 140 000 bénéficiaires en 2022

Inclusion Insertion Insertion socio-professionnelle Jeunes
International

Handicap International (HI) favorise l'inclusion professionnelle des personnes handicapées, en soutenant des projets individuels ou collectifs et en facilitant l'accès aux prêts bancaires. En 2022, HI a mené 75 projets qui ont directement bénéficié à plus de 140 000 personnes.

Un jeune homme est assis et utilise une machine à coudre tout en regardant l'objectif de l'appareil photo.

Hafizou Akilou est sourd et muet. Comme Fayçal, il a bénéficié d'une formation à la couture grâce au soutien de Handicap International. (© J. Labeur / HI) | J. Labeur / HI

Pour une personne handicapée, l'exercice d'une activité professionnelle représente un facteur important de survie, d'autonomie et de reconnaissance au sein de sa famille et de sa communauté. Handicap International favorise l'inclusion professionnelle des personnes handicapées – souvent exclues et sans ressources – dans le tissu socio-économique local, en soutenant des projets individuels ou collectifs (développement d'activités agricoles, création d'un atelier de réparation de vélo, de couture...) et en facilitant l'accès aux prêts bancaires. Elle sensibilise également les entreprises à l'emploi des personnes handicapées.

Chiffres-clés : l’inclusion économique chez HI

•    En 2022 : 75 projets consacrés à l’éducation inclusive, dont 42 dont il s’agissait du secteur principal.
•    Plus de 140 000 personnes en ont bénéficié directement en 2022.
•    Les trois pays dans lesquels HI intervient le plus en inclusion économique sont le Niger, Madagascar et le Mali.

L’action de HI à Maradi, capitale économique du Niger, soutenue par le ministère luxembourgeois des Affaires étrangères

Le projet d’insertion socio-économique et d’éducation inclusive de HI à Maradi est financé grâce au soutien du ministère des Affaires étrangères du Luxembourg, du l’agence norvégienne Norad et de l’Unicef. Il a pour objectif d’accompagner 100 jeunes handicapés pour les orienter et les former, afin de leur permettre de s’insérer dans la vie professionnelle. Le projet a déjà permis de sensibiliser 260 acteurs des services publics et du monde professionnel à l’accueil des personnes handicapées et de former 100 formateurs de 10 centres de formation professionnelle au handicap. Par ailleurs, près de 50 000 parents et membres de la communauté ont été sensibilisés et formés au handicap et à l’éducation inclusive.

3 questions à Toudjani Souley Kouato, chargé d’insertion socio-économique au Niger

•    Quel est l’impact de l’inclusion économique, notamment au Niger ?
Les projets d’inclusion économique visent pour la plupart à sortir les ménages de l’extrême pauvreté ou à renforcer la résilience des communautés face à l’insécurité alimentaire. Ces projets ont donc un fort impact sur la vie des populations, notamment sur les personnes souvent laissées pour compte comme les jeunes, les personnes handicapées, les migrants… Or, au Niger le niveau d'extrême pauvreté en 2021 s’élevait à 41,8 %, touchant plus de 10 millions de personnes. De plus, selon les Nations unies, à l’été 2023, près de 3 millions de personnes pourraient se retrouver en état d’insécurité alimentaire aiguë sévère dans le pays. Les projets d’inclusion économique sont donc encore plus essentiels dans un pays comme le Niger où tous les indicateurs sont au rouge.
•    Qu’est-ce qui fonde ton engagement dans ces projets d’inclusion économique : pourquoi y « crois-tu », qu’est-ce qui te motive ?
J’y crois parce que je sers l’humanité. Dans ces projets d’inclusion économique, je contribue à apporter une amélioration des conditions de vie de certaines couches vulnérables de la population, notamment les personnes handicapées. C’est ce changement dans la vie des personnes qui me motive le plus.
•    Quelle est la rencontre qui t’a le plus marqué et qui illustre à quel point l’inclusion économique peut changer la vie de quelqu’un ?
J’ai rencontré Fayçal en 2019, alors que HI recrutait un premier groupe de personnes handicapées pour des formations professionnelles. Fayçal, qui avait alors 17 ans, était un jeune homme sourd qui venait d’abandonner ses études secondaires à cause de diverses barrières, notamment communicationnelles. Il a décidé de s’inscrire à la formation et a opté pour la couture, s’y adonnant avec beaucoup de courage. Après six mois de formation, Fayçal s’était fait remarquer par son talent et sa détermination à devenir un bon couturier. À la fin de ses deux années de formation, HI l’a aidé à ouvrir un atelier de couture équipé d’une machine à coudre et d’une machine à broder. Aujourd’hui, quand on lui demande ce qu’il en pense, il raconte : « Cette formation a changé ma vie et m’a permis d’avoir enfin un métier; je m’en sors bien et j’arrive à rester en contact avec les gens. » Je suis très fier de lui et son histoire m’accompagne depuis lors.

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