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Protection des civils en zone de guerre : les États prêts à agir

Mines et autres armes Mobilisation
International

Parmi les 133 États réunis début octobre à la Conférence de Vienne sur la protection des civils en zone de guerre, la majorité a déclaré être prête à travailler à une déclaration politique. 

Sanaullah, 5 ans, est soigné depuis deux ans au centre de réadaptation physique de Kandahar en Afghanistan. Il a été amputé suite à un bombardement dans sa ville.

Sanaullah, 5 ans, est soigné depuis deux ans au centre de réadaptation physique de Kandahar en Afghanistan. Il a été amputé suite à un bombardement dans sa ville. | Jaweed Tanveer / HI

Environ 90 États étaient attendus, ce sont finalement 133 délégations qui ont répondu à l'invitation de l'Autriche pour discuter des aspects techniques, juridiques et militaires des guerres urbaines, en plaçant la protection des civils au centre des préoccupations.

La majorité des États présents à la conférence « Protecting civilians on Urban Warfare », première de cette envergure sur le sujet, a reconnu l'urgence d'agir et s’est dit prête à discuter d’une déclaration politique pour mettre fin aux souffrances  causées par l'utilisation d'armes explosives.

« Ne rien faire n’est pas une option »

« Nous sommes très heureux de constater que les États agissent enfin, comme nous le demandons depuis longtemps », commente Anne Héry, directrice du plaidoyer chez Handicap International.

Contre les bombardements de civils, interpellez les députés
du Luxembourg en cliquant ici

« Pour soulager les souffrances des civils qui vivent sous la menace de bombardements et de la contamination par des restes explosifs de guerre, ne rien faire n’est pas une option. Nous participerons de manière constructive, fournirons des données probantes sur les zones touchées et intensifierons les campagnes publiques pour mettre fin à l'utilisation d'armes explosives dans les zones peuplées et améliorer l’aide aux victimes des bombardements. »

Prochaine étape : Genève

Les négociations débuteront le 18 novembre à Genève avec une première réunion. Ce processus diplomatique devrait s'achever au printemps 2020, avec l’ouverture à signature d’une déclaration politique commune.

Handicap International et les membres du réseau INEW contre les armes explosives poursuivront leur dialogue avec les États pour s’assurer d’un engagement ferme vers une déclaration politique.

Interpellez vos députés par e-mail

Handicap International appelle les citoyens à mobiliser leurs parlementaires dans sept pays (Allemagne, Belgique, Canada, France, Luxembourg, Suisse et Royaume-Uni) et à s'assurer que leur gouvernement s'engage dans ce combat.

Les citoyens du Luxembourg sont ainsi invités à envoyer un e-mail pré-rédigé au député de leur choix via le site www.6moispourgagner.lu pour leur demander de s'engager, avec leur gouvernement, contre l'utilisation d'armes explosives dans les zones habitées.

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