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Ukraine : Handicap International condamne l’utilisation par toutes les parties de mines antipersonnel

Mines et autres armes
Ukraine

Un rapport récent de Human Rights Watch (HRW) apporte de nouvelles preuves de l’utilisation de mines antipersonnel par les forces ukrainiennes, après ceux mettant en cause la partie russe. Handicap International rappelle que ces armes sont interdites par le droit international et condamne leur utilisation par tous les belligérants. 

Une mine antipersonnel

Des mines antipersonnel sont utilisées par les forces ukrainiennes dans le cadre de la contre-offensive menée pour reprendre les territoires occupés par la Russie. | © Handicap International

L'utilisation de mines antipersonnel en Ukraine a été pointée du doigt à plusieurs reprises dans des rapports précédents. En 2014 et 2015, les forces soutenues par la Russie en avaient utilisé dans les régions de Donetsk et de Louhansk.

13 types de mines antipersonnel utilisés par les forces russes

Quatre rapports de Human Rights Watch ont documenté l'utilisation par les forces russes d'au moins 13 types de mines antipersonnel dans de nombreuses régions depuis leur invasion de l'Ukraine le 24 février 2022.

L’Ukraine s’est engagée à mener une enquête

En janvier 2023, l'organisation a signalé des cas d'utilisation par les forces ukrainiennes de mines antipersonnel PFM-1 dans et autour de la ville orientale d'Izium entre avril et septembre 2022. Son dernier rapport apporte de nouvelles preuves de l'utilisation récente de ces armes interdites dans le cadre des opérations menées par l'Ukraine pour reprendre les territoires occupés par les forces russes. Le gouvernement ukrainien s'est engagé à mener une enquête.

Contrairement à la Russie, l’Ukraine a adhéré au traité d’interdiction des mines de 1997

Les mines antipersonnel violent le droit international humanitaire car ces armes ne font pas de distinction entre les civils et les combattants. Handicap International condamne leur utilisation par tous les acteurs, en toutes circonstances. 164 États sont parties au traité d'interdiction des mines de 1997, qui interdit la production, l'utilisation et le transfert de mines antipersonnel et exige la destruction des stocks, le déminage des zones minées et l'assistance aux victimes. La Russie n'a pas adhéré au traité. L'Ukraine est un État partie.

Les civils sont les principales victimes 

Portrait de Anne Héry de Handicap International« Nous appelons le gouvernement ukrainien à honorer l'engagement qu'il a pris d'enquêter de manière approfondie sur l'utilisation apparente par ses forces armées de mines antipersonnel. L'utilisation des mines constitue une violation majeure du traité d'interdiction des mines auquel l'Ukraine est partie. Nous appelons également toutes les parties au conflit à cesser d'utiliser ces armes, qui sont interdites par le droit international. Les civils sont toujours les principales victimes des mines antipersonnel, et l'utilisation de ces armes mettra la vie des civils en danger pendant des décennies. La contamination par les mines et les munitions non explosées persistera pendant des années. C'est déjà un danger quotidien pour les civils. »

Anne Héry, directrice du plaidoyer chez HI

Le rapport de Human Rights Watch est disponible ICI 

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