« Je voudrais qu’aucun enfant ne vive ce que j’ai vécu »
Abd al Rahman, 12 ans, vient de Damas. Au début de la guerre en Syrie, il a été gravement blessé lors d’un bombardement. Depuis 2012, il est réfugié en Jordanie avec sa famille. Grâce à l’aide de Handicap International, il espère pouvoir de nouveau marcher comme avant pour devenir, un jour, pilote d’avion.

Abdul rahman en séance de Kinésithérapie. | © E. Fourt / Handicap International
Abd al Rahman regarde par la fenêtre de la salle de rééducation de Handicap International, les yeux tournés vers le ciel. « Son plus grand rêve est de voler », explique Hanane, sa mère, alors que le jeune garçon effectue quelques exercices avec Hussein, kinésithérapeute de l’association. « Mon fils est très intelligent, il adore étudier et c’est le premier de sa classe », ajoute-t-elle fièrement.
Il y a 5 ans, alors qu’il jouait avec ses voisins dans son quartier en Syrie, Abd al Rahman a été touché par des éclats d’obus lors d’un bombardement. « On l’a directement transporté à l’hôpital. Il a été d’abord opéré trois fois là-bas puis une quatrième fois ici, en Jordanie », raconte Hanane. Une barre de fer ressort encore de la jambe du jeune garçon, même des années après le bombardement. Abd al Rahman s’applique à effectuer les mouvements de kinésithérapie pendant la session. « J’ai hâte de pouvoir marcher comme avant », dit-il. « Il le faut, pour que je puisse devenir pilote. »
Motivé par son rêve, le jeune Syrien prend son mal en patience et sourit malgré la douleur et les cicatrices. Abd Al Rahman se rappelle de sa vie en Syrie : « Je me souviens de mon meilleur ami, du chemin de l’école, des repas de famille… » Puis, les souvenirs laissent place à ses espoirs pour le futur. « J’aimerais qu’aucun enfant ne soit plus jamais touché par un bombardement, que personne ne vive ce que j’ai vécu. Et j’aimerais que la paix revienne dans mon pays. C’est tout ce que je souhaite, quand je pense à l’avenir. »
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