Goto main content
 
 

La logistique pour faciliter l’accès à l’aide humanitaire

Urgence
Bangladesh

Pour faire face aux difficultés d’acheminement de l’aide humanitaire, dans le district de Cox’s Bazaar, frontalier de la Birmanie, Handicap International envoie cette semaine au Bangladesh Emmanuel Pajot, coordinateur de la plateforme logistique. L’objectif est de proposer[1] des solutions logistiques aux organisations humanitaires afin d’améliorer la prise en charge des 500 000 réfugiés qui sont présents dans ce secteur.

 

[1] via son projet Atlas Logistique 


 
Carte de la situation humanitaire au Sud-Est du Bangladesh faite par World Food Programme

Carte de la situation humanitaire au Sud-Est du Bangladesh faite par World Food Programme | World Food Programme

« Pour bien comprendre les problèmes auxquelles les organisations humanitaires font face au Bangladesh, il faut avoir la géographie du district de Cox’s Bazaar en tête : une route presque unique, de capacité assez faible et qui correspondrait chez nous à une route de campagne, longe un estuaire du Nord au Sud, qui délimite la frontière avec la Birmanie. C’est sur cette route que se sont installés les réfugiés, afin de profiter des distributions humanitaires qui se font sur cet axe de communication.

« Deux problèmes se posent à nous : avec les nombreux véhicules qui y circulent, avec la présence des milliers de réfugiés sur ses abords, la route est engorgée et les distributions d’aide humanitaire ont de plus en plus de mal à se faire. Deuxièmement, les personnes qui ont du s’installer un peu plus loin des routes n’ont bien souvent pas accès à ces distributions.

« De plus, avec la saison des pluies qui commence, les routes peuvent se retrouver facilement inondées, le bitume est rapidement endommagé - chose fréquente dans cette région du monde où les intempéries abiment fréquemment les infrastructures. Ce qui complique encore plus les déplacements…

« A l’heure actuelle, on constate un véritable embouteillage au Nord de cet axe routier, à l’entrée de l’estuaire. Notre stratégie, que je vais tenter de vérifier avec la mission que je vais mener sur place à partir de vendredi, est la suivante : déployer le transport de l’aide humanitaire à partir de la pointe sud du district, où nous aurons identifiés des zones de stockage et tout un ensemble de transporteurs locaux (fluviaux et routiers) le long de cet axe stratégique, en remontant vers le Nord.

« Nous souhaitons proposer une solution logistique aux associations humanitaires dans les deux semaines. Mon rôle va consister sur place à analyser les capacités des infrastructures et de transports (pontons, ports, bateaux, camions, etc.) et à recenser les prestataires potentiels. En somme, établir un carnet d’adresses. » 

Nos actions
pays
par pays

Contactez-nous

Vous désirez un complément d'informations ?
Nous sommes là pour vous renseigner

Nicolas Klein

Nicolas Klein
Responsable Communication institutionnelle
(+352) 42 80 60 28
[email protected]

Aidez-les
concrètement

Pour aller plus loin

Népal : un projet de HI Luxembourg pour réduire les risques de catastrophes
© ADH / Timm Schamberger
Prévention et santé Sensibilisation Urgence

Népal : un projet de HI Luxembourg pour réduire les risques de catastrophes

Les personnes en situation de handicap et les populations vulnérables sont les premières victimes des phénomènes climatiques extrêmes ou des catastrophes naturelles. En partenariat avec le ministère luxembourgeois de l’Environnement, du Climat et du Développement durable (MECDD), HI a initié un projet au Népal de réduction de risques de catastrophes.

Un an de conflit en Ukraine : HI Luxembourg a réagi très vite à l’urgence
(© R. Crews / HI)
Mines et autres armes Réadaptation Urgence

Un an de conflit en Ukraine : HI Luxembourg a réagi très vite à l’urgence

Le 24 février 2022, le conflit s’intensifiait en Ukraine. Retour sur la réponse de HI Luxembourg et sur les actions de HI sur le terrain.

“Les zones contaminées ont pu se déplacer"
© M. Gawrisch / HI
Mines et autres armes Urgence

“Les zones contaminées ont pu se déplacer"

Gary Toombs, responsable des opérations de déminage de HI, explique comment « le séisme du 6 février a aggravé une situation humanitaire déjà désespérée ».