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Tawarga - ville morte, polluée par les missiles, les roquettes, les bombes…

Mines et autres armes Urgence
Libye

Tawarga, à quelques kilomètres au sud de Misrata, est une ville fantôme depuis d’intenses combats en 2011. Les missiles, roquettes… qui n’ont pas explosé ou ont laissé des résidus explosifs dangereux sont omniprésents. Alors que la population revient peu à peu, HI lance des opérations de dépollution.

Une des rues principales de Tawarga

Une des rues principales de Tawarga | © Simon Elmont / HI

Une ville fantôme

Les rues de Tawarga sont jonchées de « restes explosifs de guerre » : des roquettes, des missiles, des grenades, des munitions… qui n’ont pas explosé ou dont les débris représentent un danger. Les habitants ont fui et ne peuvent pas revenir. Tawarga montre une des graves conséquences des combats et des bombardements : une contamination par les restes explosifs qui rend la ville invivable.

Dépollution

L’équipe de HI compte 5 experts en « dépollution » qui nettoient la ville des restes explosifs : la « dépollution » est une pratique particulière du déminage. Depuis début novembre, ils sillonnent la ville, repèrent les engins dangereux, les sécurisent. Ces experts ont une haute connaissance des armes. Ils savent au premier coup d’œil si un missile peut être déplacé ou si, trop instable, ils doivent le faire exploser sur place.

Retour lent de la population

Des familles commencent à revenir à Tawarga, la plupart quelques jours seulement pour surveiller leur maison, réparer un mur ou prendre des affaires, et puis repartent. Une centaine de familles sont revenues vivre ici de façon permanente. Le début des opérations de dépollution redonne espoir et les gens reviennent peu à peu.

Un numéro vert

L’équipe HI possède une hotline. Les habitants appellent tous les jours pour indiquer la présence d’un engin suspect. C’est la principale source d’information de l’association. La première semaine, l’équipe a collecté une quarantaine de restes explosifs. Ils sont entreposés dans un lieu sécurisé en vue de leur destruction.

Informer la population sur les risques

Une équipe « Education aux risques » sillonne également la ville pour informer les habitants sur les dangers, les bons réflexes à avoir et qui contacter en présence de toute arme dangereuse. Les enfants sont les plus à risque.

Soutenez HI contre les bombardements des civils

Les conséquences des bombardements en zones urbaines sont désastreuses pour les civils. HI a lancé une campagne internationale Stop Bombing Civilians pour mettre fin à cette pratique. Signez la pétition de HI pour dire STOP !

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